Pierre Alix
Ingénieur de formation, je n’ai osé aborder la peinture que tardivement et après quelques essais au pastel ou à l’huile, je suis «tombé» dans l’aquarelle.Du plus loin que je me souvienne, ce qui m’a toujours attiré dans les expositions de peinture ce sont les personnages ou les portraits. Lorsque je me suis saisi du pinceau, il m’a fallu quelque temps pour retrouver cette inclinaison ancienne qui s’est élargie aux animaux à travers ce qu’ils ont d’humain dans leurs expressions.Je ne cherche pas une représentation détaillée mais plutôt à faire émerger à travers un regard, une attitude, une expression ce que j’ai cru saisir de l’âme de la personne.
Mon objectif est de tendre vers une représentation, à la limite de l’abstraction, où ne surgirait de brumes colorées que l’essentiel. Pour cela, je travaille énormément le dessin préparatoire. La découverte récente du papier Lannavanguard (Yupo) m’ouvre de nouvelles perspectives pour atteindre ce but.